lundi 10 janvier 2011

Fini l’importation de voitures de plus de 5 ans au Maroc : Code de la route


A partir du 1er janvier 2011, des véhicules de plus de 5 ans ne pourront plus être homologués au Maroc. Une mesure du nouveau code de la route qui est censée éviter de « faire du Maroc la poubelle de l’Europe », mais qui pourrait toucher beaucoup de MRE, notamment des retraités qui bénéficient encore d’un régime douanier favorable. Des « dispositions concernant les MRE peuvent êtres prises », selon le code de la route, mais pour le moment, rien ne semble être entrepris dans ce sens.
Le code de la route est affaire du ministère de l’Equipements et des Transports, mais certaines mesures influencent directement d’autres ministères et services étatiques. Ainsi en est-il d’une mesure concernant l’homologation de voitures d’occasion, qui pourrait bien changer la donne en matière d’importations – et rendre en partie caduc un programme du ministère des MRE visant à faciliter cette importation aux retraités marocains résidant à l’étranger.
Une limite d’âge des voitures importées au maroc sera instaurée. Le décret d’application du code de la route concernant les véhicules (numéro 2-10-421, publié dans le bulletin officiel no 5878 bis du 30 septembre 2010), stipule ainsi à l’article 96 que « sont soumis à l’homologation à titre isolé […] les véhicules usagés importés de moins de cinq (5) ans d’âge » (page 49 du pdf). En d’autres mots, les voitures d’occasion de moins de 5 ans doivent passer le test du Centre national d’essais et d’homologation pour pouvoir être enregistrés au Maroc. Les voitures de plus de 5 ans ne pourront plus y prétendre. Selon La Vie Eco, cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2011.

Atlas Hospitality dans la bataille



La lutte pour le leadership dans l’industrie touristique nationale met inévitablement en scène Atlas Hospitality Morocco. AHM dont le capital est détenu à 60% par Royal Air Maroc (le reste par des institutionnels marocains), compte déjà parmi les chaînes leaders du pays avec 17 hôtels (voir carte), mais ne compte pas s’arrêter là.

Son plan de développement (2010-2015) donne à voir déjà que les deux prochaines années refléteront «une nouvelle inflexion stratégique du groupe avec une montée en puissance du parc». Il passera à 20 hôtels courant 2012, pour une offre de 8.000 lits. Soit une progression de 15% par rapport à 2010. Cette capacité d’hébergement passera dès la fin de l’année de 5.000 à 7.000 lits.

C’est une croissance de 40% qui permettra au groupe de consolider sa seconde place (tous opérateurs confondus) et son rang de leader parmi les opérateurs 100% maroco-marocains, avec la reprise des 3 hôtels Almohades, propriété de la Somed, et la gestion de l’hôtel La Marina d’Agadir. L’ouverture en mars 2011 des hôtels 5 étoiles Atlas Fès &Spa, d’une capacité de 300 lits, sur les hauteurs de la Médina, et 4 étoiles, Atlas Souani, à Al Hoceima, en partenariat avec la CGI confortera les ambitions du groupe dont le parc atteindra 38 unités en 2015. Un bond en avant qui sera rendu possible surtout grâce au lancement d’une série d’hôtels de 2 et 3 étoiles.

L’ambition affichée de la filiale du groupe RAM, d’occuper le terrain de l’hôtellerie économique ne fait aucun doute. Il compte y développer un nouveau concept, une gamme low cost, de 16 unités, à l’entrée des villes de Tanger, Larache, Safi, Fès, Meknès, Marrakech, Oujda et sur des aires d’autoroutes. La spécificité consiste en un concept architectural pouvant être reproduit sur chacun des sites et managérial extrêmement optimisé, en termes de coûts et de ressources humaines. Une sorte de déclaration de guerre annoncée à la formule économique du groupe Accor notamment pour ses enseignes Etap et Ibis.
En tout cas, Atlas Hospitality Morocco entend défendre crânement son rang. Son objectif, conquérir une position centrale sur le segment de la clientèle à budget modéré. Le succès du business model du groupe dont le chiffre d’affaires en périmètre consolidé pour 2011 est estimé à 700 millions de DH illustre, selon le management, la capacité de la destination à produire des opérateurs de taille pouvant opérer dans la rentabilité et la croissance des investissements.
Les hôtels du groupe affichent un taux d’occupation de 64% en 2010, largement supérieur à la moyenne nationale (41%). Toutefois le groupe traîne deux boulets. Son hôtel Atlas Airport (100% de taux d’occupation), ouvert il y a seulement trois ans, subit déjà le poids de l’usure. L’absence d’un institut interne de formation, comme c’est le cas chez Accor, se reflète dans le service.

Le jeune âge du groupe, créé en 2002 avec 2 hôtels, ne le dédouane pas, sachant qu’il entend bien jouer les premiers rôles. Le plan de croissance doté d’un budget d’investissement de 2 milliards de DH suffira-t-il pour tenir le pari? Rien n’est moins sûr, mais à terme, il permettra de porter ses effectifs de 1.400 à 3.000 collaborateurs. Ce qui en fera un des premiers employeurs du secteur. Et son maillage s’étendra sur Agadir où le groupe occupe le rang de 1er opérateur de la ville, Marrakech, Essaouira, Casablanca, Rabat, Fès, Meknès, Tanger, Oujda, Nador, Al Hoceima, Ifrane, Kenitra, Chefchaouen et Khénifra. Ayant démarré en 2002 avec uniquement 2 unités hôtelières, Atlas Hospitality a pu ainsi assurer sa place dans le paysage institutionnel hôtelier marocain en développant non seulement ses capacités multi-segments avec un croissance régulières à 2 chiffres, tout en trouvant les financements nécessaires grâce à sa forte rentabilité opérationnelle au grand bonheur de ses actionnaires.

vendredi 7 janvier 2011

La 2-ème édition du Salon de l'immobilier marocain en Europe du 4 au 6 mars à Montpellier


Ce grand rendez-vous de l'immobilier marocain dans l'Hexagone, qui se tiendra sous l'égide des ministères de l'Habitat et de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, se veut un salon de proximité, de retrouvailles et de promotion du Royaume, a confié à la MAP son directeur, Abdellatif Essadki.


L'organisation de ce salon est "un devoir patriotique tendant à valoriser les atouts de notre pays d'origine auprès de notre pays d'adoption", a affirmé Essadki, également directeur de l'Association "Le Maroc chez vous".


Cet événement d'envergure, qui conjugue à la fois économie et culture, est destiné notamment à la promotion de l'offre immobilière auprès des MRE et des amoureux du Maroc ainsi qu'à l'affermissement des relations économiques et culturelles entre les deux pays, a-t-il dit.


Et d'ajouter que le SIMMEUROPE sera aussi l'occasion de mettre en valeur les grands chantiers initiés au Maroc et les multiples réformes entreprises par le Royaume dans différents domaines, dont le Code de la famille, le Code de la nationalité, la charte d'investissement, la modernisation du système bancaire et l'attractivité fiscale.


La 2-ème édition, qui mettra à l'honneur la région de Tanger-Tétouan, connaîtra la participation de plus d'une trentaine d'exposants de toutes les régions du Royaume en plus d'institutions financières et d'habitat, a souligné Essadki pour qui le choix de Montpellier pour la tenue de ce Salon est dicté notamment par sa proximité de l'Espagne et d'Italie ainsi que par la présence d'une forte communauté marocaine dans le Sud de la France.


Outre des tables rondes, des rencontres B to B et des conférences-débats autour de l'immobilier et de l'investissement, le programme comporte des animations culturelles et récréatives, dont une série de méga-concert, conclut le président du SIMMEURPE.


Il convient de rappeler que la 1-ère édition de ce salon avait drainé plus de 17.000 visiteurs.


Chef d'entreprise établi à Villefontaine (Centre-Est de la France), Essadki a organisé dernièrement la visite à Tamansourt d'une délégation française composée notamment des maires des villes nouvelles de Villefontaine et d'Isle d'Abeau.