mardi 27 septembre 2011

Les jardins de Marrakech

Cyber Park Marrakech
Ils font la fierté et la joie de Marrakech et leur entretien si soigné fait maintenant partie d'une tradition séculaire remontant à l'époque des Almoravides. En réalité, aujourd'hui, il n'y aurait peut-être pas un seul palmier à Marrakech si ces souverains n'avaient pas commencé à en planter. Depuis, les parcs se sont multipliés et personne à Marrakech ne s'étonne de voir qu'un jardin, au même titre qu'un monument, vante des origines aussi anciennes. Nous vous recommandons, en outre, les Jardins de Majorelle, situés au nord-est du Guéliz. Réalisés dans les années 20 par le peintre français Jacques Majorelle et uniques en leur genre, ces jardins sont composés de bougainvillées, de cocotiers, de bananiers, de palmiers ainsi que de plantes exotiques et rares. Certaines d'entre elles ont même d'étranges aspects presque menaçants. 
Jardin Majorelle - Marrakech
Les Nombreux Jardins de Marrakech
  • La Menara Agdal
  • Jnane El Harti 
  • Jnane Es Sidi 
  • Arset Moulay Abdeslam
  • Arset el Bab Er Rob 
  • Le jardin exotique 
  • Le Jardin Majorelle
  • La palmeraie 
  • Oliveraie de Bab Jdid.
 
Marrakech est située dans une grande oasis, au milieu d'une plaine fertile, mais n'est pas traversée par des oueds. Pour irriguer Marrakech, les almoravides ont d'abord utilisé la technique des Khettara, qui permet d'exploiter une nappe phréatique au moyen de galeries drainantes.
Les almohades développèrent ensuite cette technique et utilisèrent également la dérivation des rivières proches par des grands canaux, ou séguias, dont le canal royal Al-Yaqûbiyya sur une distance de 90 kilomètres. 
 
La Menara se dispute avec le minaret de la Koutoubia, le titre du monument emblématique de la ville. Construite sous le règne des Almohades, le bassin central est augmenté d'un jardin ceint d'une muraille en pisé de quelques 4km de longueur. Le pavillon aux airs presque toscans a été bâti en 1886.
Aujourd'hui, cette immense oliveraie et son bassin d'irrigation forment un grand laboratoire botanique.
L'accès se fait depuis Bab el-Jedid par l'Avenue de la Menara, en petit taxi ou en calèche

Dans le Parc de l'Agdal, situé derrière le Palais Royal, s’étendent les vergers de l’Agdal où, au gré des saisons, les orangers, les figuiers, les grenadiers, les oliviers se chargent de fruits.

L'Oliveraie de Bab Jdid 180 ha d’oliveraie en plein cœur de la ville se verra investie par un concept de plastique de l’espace qui veut allier la tradition culturelle à l’ergonomie architecturale du paysage. L’ensemble du Parc a été conçu selon la géométrie classique d’un jardin islamique, il est défini par la forme caractéristique du Tchahar Bagh (en persan : quatre jardins) qui est à l’origine de l’identité architecturale des jardins islamiques à travers le monde

Le Parc Arsat Moulay Abdeslam, récemment réhabilités en Cyber Parc par Maroc Telecom à l'initiative de SAR la princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, conjugue harmonieusement traditions culturelles, patrimoine naturel et nouvelles technologies».
Jnane El Harti - Marrakech
Riche de 300 ans d'histoire, Arsat Moulay Abdeslam appartient au patrimoine de la ville de Marrakech. Elle tire son nom du Prince alaouite Moulay Abdeslam, homme éclairé, poète et écrivain du XVIIIe siècle connu pour ses nombreuses contributions en faveur de la préservation du patrimoine culturel marocain. 

La palmeraie de Marrakech, avec ses 14 000ha, et ses 100 000 pieds, était sans conteste la plus luxuriante du Sud marocain. Irrigués par un ingénieux système de canalisations souterraines alimentées par les nappes phréatiques, les jardins et les vergers abondaient entre les palmiers dattiers. 
Malheureusement, la vétusté des canalisations, la terrible sécheresse de ces dernières années, et l'appétit sans cesse plus vorace des promoteurs immobiliers ont sérieusement endommagé le site.

Lors de votre séjour à Marrakech, prenez le temps de découvrir quelques uns de ces parcs et d'y découvrir les arbres endémiques.

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