mercredi 1 décembre 2010

Les Socialistes espagnols découvrent le vrai visage du Polisario



Le chef de l’Exécutif espagnol a affirmé que la divulgation des données sur le démantèlement du camp de Gdim Izik sera dure à assumer par les milieux espagnols pro-Polisario
Le chef du gouvernement espagnol met les pro-Polisario en Espagne dans l’embarras. José Luis Rodriguez Zapatero a affirmé, lundi 22 novembre, que la vérité qui commence à être connue concernant les derniers évènements de Laâyoune sera dure à assumer par un collectif traditionnellement proche du front séparatiste du Polisario. C’est ce qu’indique l’agence de presse espagnole «Europa Press», citant des membres de la commission exécutive fédérale du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), réunie lundi à Madrid. Selon la même source, le chef de l’Exécutif espagnol a demandé à cette commission de divulguer parmi les membres du parti et à la société espagnole les données sur le démantèlement du campement de Gdim Izik. C’est ainsi donc que toutes les campagnes haineuses de désinformation et de dénigrement menées contre le Maroc, notamment par les médias espagnols qui se sont réclamés porte-parole du séparatisme, sont tombées à l’eau. «Le PSOE ne peut toutefois se dispenser de diffuser ces données bien qu’elles peuvent être «douloureuses et difficiles à accepter» par un collectif traditionnellement acquis au Polisario», indique-t-on de mêmes sources. En effet, certains milieux espagnols pro-Polisario hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc ont, depuis le déclenchement de l’affaire du camp Gdim Izik jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre, tout fait pour donner à ce mouvement revendicatif à caractère purement socio-économique, une connotation politique au service de la thèse séparatiste. Toujours en rapport avec la réunion de la commission exécutive fédérale du PSOE, les membres de cette commission ont affirmé que le conflit du Sahara a suscité un large débat au sein de la direction socialiste qui a fait part de sa préoccupation quant à l’agitation entretenue sur cette question en Espagne. «Cependant, cette préoccupation, loin d’être en rapport avec l’impact électoral que pourrait avoir cette question sur le PSOE, émane plutôt de la nécessité de tenir au courant les membres et les militants du parti ainsi que la société espagnole, de la réalité des évènements de Laâyoune, une réalité qui ne sera pas toujours facile à accepter», ont tenu à préciser les mêmes sources. Le chef de l’Exécutif espagnol s’est félicité, selon les mêmes sources, de la position adoptée par le gouvernement et le PSOE qui ont opté pour «la prudence». Il a affirmé, dans ce sens, que la réaction espagnole a été «en droite ligne avec celle d’autres pays». Lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion de la commission exécutive fédérale du PSOE, Marcelino Iglesias, secrétaire en charge de l’organisation du PSOE, a affirmé que son parti avait raison de privilégier la prudence à la précipitation, surtout que l’information «qui est allée en se confirmant, est qu’il n’y a pas eu de massacre» comme le prétend le Polisario. «La situation autour des évènements de Laâyoune s’est beaucoup clarifiée et maintenant l’on sait que onze éléments des forces de l’ordre marocaines sont morts, ainsi que deux Sahraouis dont l’un a été fauché par un véhicule», a indiqué le responsable du PSOE. Les propos du chef de gouvernement espagnol rapportés par la presse espagnole donnent, ainsi, un nouveau coup dur aux adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc. Loin des allégations mensongères de l’Algérie et de sa création le Polisario, il est plus que jamais clair que tout le monde est convaincu du fait que les actes de vandalisme qu’ont connus dernièrement le camp de Gdim Izik et la ville de Laâyoune ont été provoqués par un groupe de repris de justice à la solde des séparatistes. En plus, plusieurs ONG nationales et internationales ayant effectué des enquêtes sur les événements de Laâyoune ont confirmé la véracité de la version marocaine des faits.
Rabat abrite un séminaire régional sur la création d'observatoires régionaux de lutte contre la drogue
Le réseau de coopération sur les drogues et les toxicomanies dans la région méditerranéenne du réseau MedNET, relevant du groupe Pompidou, a ouvert à Rabat, les travaux d'un séminaire régional sous le thème "Formation à la création d'observatoires nationaux et centres ressources dans le domaine de l'usage de drogues".
Ce séminaire, qui prendra fin le jeudi 2 décembre, est placé sous l'égide du ministère de la Santé, et coordonné par le centre d'addictologie et de lutte contre la toxicomanie relevant du centre hospitalier Ibn Sina (CHIS).
Les travaux dudit séminaire, auquel ont pris part nombre d'experts venant de la rive sud et nord de la méditerranée, s'inscrivent dans le cadre d'une suite de conférences organisées par le Med NET et données à divers pays tels la Jordanie, l'Egypte et le Chypre, dans le but de pousser la réflexion sur la création d'observatoires nationaux de drogues et de toxicomanie.
A ce propos, M. Jalal Toufiq, représentant du groupe MedNET au Maroc et responsable au Centre national de prévention et de recherche en toxicomanies, a tenu à préciser que ces observatoires visent essentiellement à construire le socle de la collecte de données et de statistiques véridiques, aidant dans l'élaboration de politiques de lutte contre la toxicomanie.
Le représentant du groupe Med NET a également mis l'accent sur l'importance de l'échange des savoirs sur l'épidémiologie et l'usage de drogues.
Pour sa part, M. Etienne Apaire, président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, a indiqué que l'extension et le développement de l'usage de drogues ont poussé les responsables à réfléchir sur la création d'observatoires nationaux de lutte contre la drogue.
Les interventions des autres participants, ont convergé vers l'importance de promouvoir les efforts, notamment avec les pays européens pour engendrer de nouveaux mécanismes de lutte conte la drogue, dans le cadre d'une coopération avec le réseau Med NET.
L'objectif du réseau MedNET est de promouvoir la coopération, l'échange et le transfert réciproque de connaissances entre pays du Sud de la Méditerranée et pays européens membres du Groupe Pompidou et donateurs (Echange Nord-Sud et Sud-Nord), mais également au sein des pays du Sud de la Méditerranée (Echange Sud-Sud).
Le séminaire sera marqué par la participation d'experts venus d'Espagne, de France, d'Italie, du Liban, de Malte, du Maroc, d'Algérie, du Portugal, de Tunisie et d'Egypte.
Les travaux du séminaire se poursuivront jusqu'à jeudi 2 décembre, et prendront fin avec la présentation des résultats concernant la création d'observatoires nationaux d'information nationaux sur les drogues.

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